L'été qui vient de s'achever a confirmé une nouvelle fois le réchauffement climatique en cours sur toute la planète.
De nombreuses études ont démontré également que les milieux urbains étaient plus fortement impactés avec une amplitude thermique pouvant aller de 3 à 10 degrés selons les quartiers et ce pour plusieurs raisons:
- densité urbaine,
- artificialisation des sols,
- végétalisation ou non des espaces naturels,
- activité industrielle,
- qualité des matériaux de construction amenant une performance énergétique plus ou moins importante.
Ce phénomène d'îlots de chaleur urbains (ICU) a déjà évoqué en 2022 par l'IREV lors un atelier dédié aux îlots de chaleur urbains dans le cadre son lab des Transitions et il se mesure à partir de données carthographiques.
Ainsi afin de réduire ces inégalités, et dans l'objectif d’identifierces zones, le CEREMA a mis en place l'outil 'Zones climatiques locales' (LCZ)
Ccette base de données cartographique recense 88 aires urbaines, 12000 communes pour 44 millions d’habitants à l'échelle de la France métropolitaine et a permis de dresser le constat que plus de cinq millions de personnes vivent dans des quartiers "à forte sensibilité aux fortes chaleurs".
Cette cartographie nationale des secteurs urbanisés peut ainsi aider à inventorier ces îlots de chaleur et être outil décisionnel pour les communes:
- Sensibilisation des élus à la lutte contre la surchauffe urbaine dans les projets de renouvellement urbain (exemple ci-dessous avec la Métropole Européenne de Lille)
Retour d'expérience de la MEL contre la surchauffe urbaine
- Révision de Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) en intégrant les enjeux de lutte contre la surchauffe,
- Accélération des projets de végétalisation, désimperméabilisation des espaces publics,
- Mise en place des plans d'adaptation en mesurant l'exposition de la ville et ses quartiers au phénomène de surchauffe ( Ex: Beauvais ci-dessous)
Accès au visualisateur cartographique
Panorama de presse
- Banque de France (13 Novembre 2024): Îlots de chaleur urbains et inégalités en France
- Techni-cités (5 juin 2025): Identifiez en ligne vos îlots de chaleur
- Localtis (22 mai 2025): Îlots de chaleur urbains : plus de 5 millions d'habitants potentiellement exposés, selon le Cerema
- Libération(21 mai 2025): Ilots de chaleur dans les grandes villes de France : une carte des risques disponible quartier par quartier
- Le Monde (18 juillet 2025): Pourquoi les villes étouffent, surtout la nuit, pendant les vagues de chaleur
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Atlas des îlots de chaleur urbains de la métropole lilloise
Le phénomène d’îlot de chaleur urbain (ICU) désigne précisément le fait que les villes demeurent plus chaudes par rapport à la campagne. Ceci s’explique principalement par une densité minérale plus forte qui capte mieux la chaleur et une part moindre de végétation en zone urbaine. Suivant l’évolution actuelle du climat, nous savons que le nombre de journées caniculaires devrait s’accentuer et que le territoire doit s’adapter. Pour accompagner les communes de la Métropole Européenne de Lille, cet atlas a pour objectif de mettre en évidence les facteurs explicatifs des ICU dans la métropole et de proposer des cartes des aléas et risques à l’échelle des communes.
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La surchauffe urbaine - Les points frais du territoire
Cette publication nous fait découvrir les points frais du territoire artésien. Ils forment des atouts majeurs à préserver et développer. D’ailleurs, à titre de comparaison, 2,70% du territoire présentait une température de surface inférieure à 27°C à 10h40 le 7 août 2020, jour de vigilance canicule orange. Alors, partants pour un petit rafraichissement ?
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La surchauffe urbaine - Les points chauds du territoire
Cette brochure de l’Agence propose de zoomer sur les points chauds ou points critiques du territoire qui sont ressortis dans le cadre de cette étude.
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Diagnostics de la surchauffe urbaine - Méthodes et applications territoriales
La surchauffe des villes rend la pratique quotidienne des espaces de vie urbains inconfortable pour les citadins. En cas de canicule, l'absence de rafraîchissement nocturne des villes devient un enjeu de santé. Les collectivités territoriales, se trouvent aujourd'hui confrontées à la nécessité de rafraîchir leurs villes. Ce recueil présente les méthodes couramment utilisées, leurs intérêts et leurs limites pour porter à connaissance les enjeux de surchauffe urbaine auprès de tous les acteurs de l'aménagement urbain et de la société civile. Cinq expériences de diagnostic sont détaillées avec les enseignements que les collectivités en ont tirés.
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Des villes vertes, agréables à vivre et résilientes : Nature en ville
La Nature en ville est une des solutions piliers pour rafraichir les villes, les rendre résilientes face aux changements climatiques et pour garantir la santé des habitants toujours plus nombreux. Mais alors comment lui faire de la place en milieu urbain ?
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Leviers pour rafraîchir la ville
Risques pour la santé publique et l'attractivité des territoires, augmentation des consommateurs d'eau et d'électricité pour réguler la température des habitats. Les effets délétères des îlots de chaleur urbains sont multiples. Cinq leviers d'action pour les contrer à Toulouse.
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4 ménages sur 10 du parc social souffrent de la chaleur dans leur logement en été
Cette analyse se base sur les données 2024 de l’enquête annuelle auprès des locataires du parc social et
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Cartographie nationale de données de zones climatiques locales
Le Cerema a développé une méthode de diagnostic climatique urbain basée sur les îlots de chaleur. Conçue pour utiliser prioritairement l’imagerie satellitaire, elle reste compatible avec d’autres bases de données (ex. BD TOPO). Ce document décrit la production d’une carte nationale des LCZ pour les aires urbaines de plus de 50 000 habitants en France métropolitaine.