Afin de favoriser un accès à la culture pour tout jeune, quel qu’il soit, un Pass Culture a été mis en place depuis 2019 afin de proposer un accès aux offres culturelles (cinéma, concerts, achats de livres, etc.) aux jeunes âgés de 15 à 24 ans.
Cette étude, réalisée à partir d’un questionnaire adressé à un peu plus de 1 000 utilisateurs du Pass Culture, s’attache à comprendre, évaluer et comparer les usages, les perceptions ainsi que les éventuels freins à son utilisation, aussi bien chez les jeunes habitants des QPV que hors QPV.
Les principaux enseignements à retenir sont les suivants:
- La prise de connaissance des aides offertes par ce Pass Culture se fait majoritairement grâce au cercle d’amis. L’un des freins relevés à l’inscription est plutôt dû à une méconnaissance de l’offre culturelle proposée ou à la perception que cette offre ne leur est pas destinée.
- L’usage et l’appropriation de ce Pass sont quasi similaires, puisque seulement 1 € de différence sépare le crédit moyen de 260 €, avec une moyenne de 13 réservations effectuées.
- C’est peut-être au niveau des pratiques et des représentations culturelles que l’on observe davantage de différenciation : les jeunes hors QPV déclarent moins de pratiques dans les musées, salles de spectacle vivant ou encore librairies. La fréquentation des salles de cinéma est, elle, légèrement supérieure chez les jeunes des QPV.
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	Cette étude révèle également l’importance des équipements culturels de proximité, puisque les bibliothèques, Maisons des jeunes et de la culture (MJC) ou autres centres sociaux sont davantage mobilisés en QPV. 
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	Quelques freins à un accès égalitaire à la culture sont également relevés à la suite de cette enquête : - 
		Le coût des billets de concert ou de cinéma est perçu comme un frein par 40 % des jeunes en QPV, contre 36 % hors QPV. 
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		L’accès aux transports est aussi plus problématique, puisque 35 % des jeunes en QPV perçoivent le coût du trajet comme un frein, contre 28 % des jeunes habitant hors QPV, avec un temps d’accès bien plus long également entre les deux catégories. 
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		Un sentiment d’illégitimité vis-à-vis des institutions culturelles ressort également plus fréquemment chez les jeunes habitant en QPV. 
 
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	Les réponses aux questionnaires permettent également de révéler les pratiques culturelles des jeunes en QPV 
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	- Le cinéma apparaît ainsi comme une porte d’entrée importante pour les jeunes en QPV.
- Les équipements culturels à proximité immédiate de leurs lieux d'habitation sont bien repérés et fréquentés
- De façon identique, le Pass Culture apparait comme un moyen de s'inscrire à des activités culturelles créatives puisque les cours de dessin, écriture ou autres sessions de formation en photographie ou vidéo sont très présentes en QPV.
 
Au vu des réponses reçues, il semble important de renforcer la communication sur la diversité et l’accessibilité des offres culturelles proposées aux jeunes.
Au-delà d’une moindre connaissance de certains lieux ou d’un sentiment d’illégitimité d’accès à certaines offres pour des raisons de coût, cette étude révèle en définitive que les jeunes des QPV sont inscrits et utilisent le Pass Culture de manière assez comparable à celle des jeunes hors QPV.
Retrouvez l'étude complète ci-après